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ACTUALITE : POSITIONS PERSONNELLES - Acharnement judiciare et souveraineté de la personne sur elle-même

Acharnement judiciaire

et  proposition de reconnaissance de la "souveraineté de la personne humaine sur elle-même"

( Armand Stroh Juin 2014 , actualité du feuilleton judiciaire du cas Vincent Lambert )

 

Problème : qui serait le "juge" de l' acharnement judiciaire, sinon les personnes elles-mêmes

dont ces instances juridiques "politiques" nationales ou internationales prétendent défendre les droits et libertés ?

 

L' actualité du traitement judiciaire du cas de Vincent Lambert, et notamment la question du conflit entre "souverainetés" collectives en matière judiciaire ( Ici entre une décision du Conseil d’État français et la CEDH ), repose la question de la légitimité de la décision en dernière instance. Nous voyons bien que les tensions entre opinions et philosophies de vie différentes ne peuvent pas être sereinement résolues tant que l'on considèrera qu'une loi collective d'une communauté "politique" quelconque ( États Nations, instances européennes ou internationales )  est légitime à imposer sa supposée "volonté générale" à des personnes qui n' en ont pas explicitement fait le libre choix ( Le problème vient du fait que la "souveraineté des peuples" n'est pas vraiment interrogée, soit parce qu'on suppose une "naturalité" des "peuples" considérés ( forgée DE FACTO par les forces dans l' histoire ou fondée mythologiquement : Romulus et Rémus ...  ), soit qu'on présuppose la FICTION d'un "contrat social" ( comme le "contrat républicain" supposé fonder la "République Française" depuis la Révolution  ), sans qu'on n'ait jamais réellement demandé aux personnes physiques concernées si elles voulaient ou non passer un tel contrat entre elles ...


N'est-il pas temps d'introduire désormais une nouvelle dimension des "Droits de l'Homme", dans le reconnaissance de la "souveraineté" de toute personne humaine sur elle-même,
en tous les domaines où elle le souhaite volontairement  explicitement et où l' exercice de cette autonomie personnelle ne porte pas atteinte à l' égal droit des autres personnes à une telle autonomie ?

Si une telle possibilité existait, chacun aurait à s'interroger et apprendrait dès l' enfance à s'interroger sur ce qu'il veut vraiment pour lui-même, et à quelles autres personnes ou groupe de personnes
( formes d'association librement choisies ) il confierait le soin de décider à sa place dans les situations où il ne serait plus capable de le faire.

Je considère  que les lois collectives doivent être  fondamentalement au service des personnes, dans la construction progressive de leur "Égale Liberté" et non l' inverse.
Et en ce qui me concerne, je ne considère donc comme "autorité politique collective légitime" ( différente des "autorités politiques légales" dans le cadre juridique actuel ), que les aspects  de ces autorités politiques collectives actuelles  ( nationales ou supra-nationales ) qui contribuent effectivement à garantir le mieux possible l' Égale Liberté de "personnes souveraines sur elles-mêmes" qui se reconnaissent donc aussi mutuellement comme telles.

Si les "collectivités" politiques-juridiques actuelles  ne sont plus à même de gérer la disparité des volontés des personnes, celles-ci se donneront le droit de se regrouper en de nouvelles formes d' association juridique "constituantes",

à l' échelle mondiale, sans reconnaître les actuelles "frontières", en utilisant notamment provisoirement tout l' arsenal juridique international actuellement disponible concernant les Droits de l' Homme.

Toute personne humaine qui le désire et en manifeste explicitement la volonté doit donc pouvoir constituer avec d'autres, sur une base associative explicite, le dispositif  de protection juridique collective de son choix ( un droit international qui serait l' équivalent du droit actuel d' avoir une "nationalité" et d'en changer ), en tout ce qui concerne sa propre vie et sa mort personnelle, qui n'implique pas de contrainte sur l' égale liberté réelle des autres d' assumer leurs propres liens sociaux conformes à leurs propres choix personnels.


Il ne peut y avoir dans cette optique d' autres limites à la liberté personnelle
que celles qui résultent du principe d' ÉGALITÉ du droit de tous à cette même LIBERTÉ personnelle.


Ceux qui exigeraient dans ce cas qu'une loi collective s'oppose à l' exercice de la LIBERTÉ d'une personne quelconque devraient  alors  montrer dans un débat rationnel, en quoi cet exercice de la liberté de cette personne mettrait en danger l' ÉGALE LIBERTÉ EFFECTIVE d' autres personnes. Tout autre "argument" pour s'opposer à l' exercice d'une liberté personnelle ( lié aux croyances et opinions variées des uns ou des autres ) serait irrecevable, même s'il se trouvait "majoritaire". Il ne pourrait valoir que comme "statuts" ou "règlement intérieur" d'une association partielle librement constituée par un certain nombre de ces personnes, mais qui ne pourrait jamais remettre en cause l' Égale Liberté globale

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A "qui" s'adresse une telle "proposition" ? Aux autres "français" ? aux autres "européens" ? NON, pas en tant que tels, ces divisions là ne sont plus fondamentales..
Mais à toute autre personne dans le monde ( dont VOUS êtes ) choisissant pour elle-même un tel idéal à partager et à réaliser progressivement  ( ça, ça dépend de VOUS : de VOTRE choix personnel  )

Il ne s'agit plus de vouloir simplement une nouvelle loi dans les anciens cadres juridico-politiques ("France", "Europe" ... ) , il s'agit de redéfinir, entre personnes "souveraines sur elles-mêmes",
des modalités d'un  "contrat moral et social" nouveau à "constituer" , par delà les autres "frontières".
Les personnes qui ne veulent pas devenir souveraines sur elles-mêmes en ce sens, resteraient évidemment libres de se soumettre à leurs anciennes allégeances communautaires ... 
et n' auraient alors à se plaindre de leur absence de liberté qu' à leurs propres instances collectives "souveraines". (  Nations, peuples, communautés ethniques, religieuses, linguistiques ... ) .

Armand Stroh ,  25/06/2014
 


Date de création : 25/06/2014 @ 09:19
Dernière modification : 08/12/2015 @ 11:37
Catégorie : ACTUALITE : POSITIONS PERSONNELLES
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