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ACTUALITE : ALAIN COCQ - La décision d' Alain Cocq : Nos adhérents réagissent.
La décision de mourir d' Alain Cocq : Nos adhérents réagissent.
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Marie-Pierre CAPITAINE ( Antenne de Rouen ) Septembre 2020
Je ne peux m’empêcher de réagir à une déclaration de Mr Jean François Varet, président du conseil de l’ordre des médecins de Bourgogne dont je cite la phrase en réponse à la demande d’Alain Cocq de pouvoir bénéficier d’une aide active à mourir :
« En l’état actuel, le conseil de l’ordre des médecins n’envisage pas de modification prochaine des textes de loi. Il ne faut pas aller trop vite. Il ne faut pas s’adapter à la demande populaire, il fauts’adapter à une réflexion morale et philosophique »
France Bleu Coted’Or jeudi 3 septembre 2020.
Mr Varet se considère sans doute l’élite de la nation, au dessus de la populace que forment les millions de français qui en outre ne doivent pas avoir de conscience morale.
Et il considère évidemment qu’une minorité dont il fait partie a le privilège de la réflexion morale et philosophique.
La morale est intemporelle. Elle n’appartient pas à un groupe ni à une époque. Nous vivons dans une République laïque où chaque citoyen est libre et a le pouvoir de s’exprimer.
« Il ne faut pas aller trop vite » Mr Varet, est plus lent qu’un convoi exceptionnel, et comme lui, empêche tous les autres d’avancer.
Je suis infirmière et depuis les années 1970, et malgré les différentes lois sur la fin de vie, je ne vois pas encore la volonté et la liberté du patient pris en compte.
De nombreux sondages réalisés ces dernières années montrent que plus de 90% des français sont favorables à une aide active à mourir.
Le Professeur Bernard Lebeau déclarait en mai 2017 que les différentes lois Léonetti puis la dernière loi Claeys/Léonetti ne satisfont pas 90% des français et que 50% des médecins sont favorables à une aide active à mourir.
Le CESE dans sa séance d’avril 2018 s’est prononcé pour une révision de cette dernière loi Claeys/Léonetti de 2016.
Que faut-il de plus pour ouvrir les yeux ?
Les français réfléchissent, s’expriment, et veulent une loi qui permette à la personne concernée de pouvoir quitter la vie sereinement, lorsqu’ils e souhaitent, lorsqu’ils pensent qu’ils ont accompli leur vie ou que leurs souffrances leur deviennent intolérables.
Ne parlons pas des soins palliatifs répartis très inégalement sur le territoire français, dont nos médecins de famille n’ont même pas accès et dont le plan national de développement 2019/2021 a disparu aussitôt évoqué.
Les français doivent avoir le choix, bénéficier des soins palliatifs si tel est leur souhait, sur l’ensemble du territoire français, et bénéficier d’une aide active à mourir si telle est leur volonté libre et éclairée.
Marie-Pierre Capitaine
Date de création : 07/09/2020 @ 12:01 Réactions à cet article
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