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1er juillet 2014 : à l'occasion de l'acquittement du Dr Bonnemaison.
Suite à l'acquittement du Dr Bonnemaison, de nombreuses voix s'élèvent parmi les adversaires de la légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté, mais aussi parmi d'autres citoyens. Ils craignent que désormais l'État ou d'autres instances juridiques collectives comme la CEDH, n'autorisent des instances médicales ou des tiers comme la famille à pratiquer des interruptions de vie sans demande ou consentement des personnes concernées.
Si cette personne est devenue irréversiblement inconsciente et incapable d'exprimer sa décision, elle peut avoir délégué ce droit à des « personnes de confiance » désignées par elle. Nous partageons bien sûr l'insistance de beaucoup d'autres sur la nécessité d'une campagne d'information nationale concernant les directives anticipées et le choix de personnes de confiance.
Dans le cas du Dr Bonnemaison, nous avons indiqué dans un communiqué, dès le début de l'affaire en 2011, que nous ne pouvions pas accepter des décisions prises par un médecin sans l'accord au moins implicite de son patient.
Notre soutien à l'acquittement du Dr Bonnemaison dans ces circonstances ne doit pas être interprété comme l’acceptation d'une jurisprudence qui autoriserait l'État, ou le corps médical, ou une instance politique ou juridique, ou même l'entourage du patient, à décider de la mort d'une personne sans son avis !
Tant que la législation française ou européenne ne reconnaîtra pas la liberté inconditionnelle de chacun à décider de sa vie et de sa mort, ou de choisir les personnes ou les instances qui en décideraient à sa place lorsqu'il n'en est plus capable, nous considérerons comme éventuellement légitimes, cas par cas, des décisions individuelles provisoirement illégales. Elles sont à nos yeux justifiables par le flou inévitable des initiatives personnelles d'assistance lorsque cette liberté n'est pas légalement reconnue.
Notre position ne saurait en aucun cas se confondre avec celle des gens qui pensent que l'acquittement du Dr Bonnemaison donne le droit à la collectivité politique, l'entourage familial ou la corporation des soignants de s'ériger au-dessus de la libre décision d'une personne.
Ni la compassion, ni des convictions religieuses ou philosophiques ne sauraient justifier la prétention de se substituer à cette libre décision et d’imposer à une personne de vivre ou de mourir sans son consentement explicite.
Le C.A. de l' association
communique_UL_acquittement_Bonnemaison.pdf(97,83 ko)Téléchargé 2258 fois
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