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"Mourir délibérément ?" est le titre d'un récent ouvrage de Français GALICHET, philosophe, et vice-président de l' association Ultime Liberté.
Chaque adhérent d' Ultime Liberté peut avoir ses propres représentations et opinions concernant la fin de vie. L' Ultime Liberté est d'abord la liberté de chaque personne d' avoir sa propre idée de cette "Ultime Liberté" !
Extrait du site de François GALICHET : http://philogalichet.fr/mourir-deliberement/ )
« Mourir délibérément »" L’expression « mort délibérée » me paraît préférable à celle d’euthanasie ou de suicide. En effet, l’adjectif « délibéré » signifie à la fois l’idée d’une volonté, d’une décision affirmée (quand on dit qu’on fait quelque chose « délibérément ») – mais aussi l’idée d’une délibération, d’une réflexion approfondie avant la décision – ce qui n’est pas le cas du suicide ou de l’euthanasie qui peuvent être impulsifs, dictés par la fatigue ou la compassion. C’est ce qui explique le titre de mon livre, « Mourir délibérément » (Presses universitaires de Strasbourg). Le sous-titre, « Pour une sortie réfléchie de la vie », précise encore cette nuance qui me semble capitale. Un argument souvent avancé contre la volonté de mourir dans la dignité est qu’elle exprimerait une dérive de l’individualisme contemporain, un privilège abusif accordé à la liberté. On voudrait choisir sa mort comme on veut choisir sa voiture ou ses loisirs. A cet argument on peut apporter au moins deux réponses. 1°) Ce qu’on choisit dans et par la mort délibérée, ce n’est pas la mort elle-même ( qui est de toutes façons inéluctable). C’est la façon de mourir, les circonstances de la mort, ce qui est différent. 2°) Ce n’est pas seulement « l’individualisme contemporain » qui exalte la liberté. Depuis toujours la philosophie et même les religions distinguent l’homme de l’animal par le fait qu’il est libre. Certes, la philosophie morale classique réfère cette liberté à des normes : le devoir, la loi morale, les valeurs, etc. Mais elle reconnaît à l’homme une marge d’appréciation et d’interprétation dans la mise en pratique de ces normes. De l’adage de Saint Augustin : « Aime et fais ce que tu veux » à la casuistique kantienne (qui reconnaît de multiples situations incertaines ou difficiles à analyser) et à la « morale ouverte » de Bergson qui s’oppose à la « morale close », l’homme est toujours considéré comme devant prendre la responsabilité des choix qu’il fait, sans se réfugier derrière une loi intangible et impérative. Dès lors on ne voit pas pourquoi la mort (ou plutôt ses modalités empiriques) échapperait au champ de la liberté humaine. Si l’on considère qu’il est souhaitable et positif que chacun choisisse librement son métier, son compagnon ou sa compagne, ses idées, ses engagements politiques, culturels ou autres, et soit capable de justifier ses choix à ses propres yeux et ceux des autres, pourquoi n’en serait-il pas de même pour le fait de mourir ? Le droit de choisir les circonstances de sa mort n’apparaît donc pas plus abusif ou excessif que le droit de choisir d’avoir ou non des enfants (pour les femmes) , qui implique le droit à l’avortement et à la contraception. Personne aujourd’hui, sauf quelques fanatiques, ne conteste ce droit. Il en ira probablement de même pour le droit à mourir dignement dans quelques années… Ce droit, comme tout droit, implique un devoir : celui de ce qu’on pourrait appeler la réflexivité. Plus j’ai de droits – politiques, juridiques, sociaux, etc. – plus cela crée pour moi des obligations de penser, justifier, juger, analyser le pour et le contre de l’exercice de ces droits. Il en va de même pour le droit de mourir dignement. La mort délibérée m’oblige (au sens moral) à m’évaluer, à juger à tout instant si ma vie vaut ou ne vaut pas la peine d’être vécue. Elle m’oblige (toujours moralement) à déterminer ce que je veux en faire (ou ne pas en faire). Personne d’autre ne saurait le faire à ma place, et c’est pourquoi la mort délibérée n’a rien à voir avec l’euthanasie non volontaire, où c’est l’entourage ou les médecins qui décident d’abréger la vie de quelqu’un. C’est ce que j’ai essayé de défendre dans mon ouvrage, et je suis tout disposé à en discuter avec ceux que cela intéresserait." François GALICHET
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( par Armand Stroh, membre fondateur de l' association Ultime Liberté, dans la fonction de "secrétaire général" depuis 2009 et webmestre de ce site )
L' ouvrage de François GALICHET, "Mourir délibérément ?" ( Presses Universitaires de Strasbourg 2014 ), comporte, comme tout ouvrage de philosophe, deux aspects :
Date de création :15/01/2015 @ 12:29Dernière modification :08/11/2017 @ 12:03
L' association Ultime Liberté se situe clairement, librement et volontairement, du côté des "éthiques de l' autonomie", Au sujet de cette opposition entre "éthiques de l' autonomie" et "éthiques de la vulnérabilité", on peut par exemple consulter :
"La vulnérabilité, une nouvelle catégorie morale ?" de Nathalie Maillard en notant que cette thèse penche plutôt en faveur des "éthiques de la vulnérabilité" ...
Mais les références philosophiques qui y sont analysées peuvent aussi servir à éclairer ceux qui, comme nous à "Ultime Liberté", sont fondamentalement du côté de la référence à l' autonomie personnelle. Date de création :18/11/2017 @ 18:19Dernière modification :19/11/2017 @ 14:25 Les conceptions philosophiques de nos adhérents peuvent être variées, et s'ils s' engagent dans l' association en manifestant ainsi leur accord avec les Statuts, cela ne signifie pas nécessairement qu'ils sont d'accord avec toutes les implications philosophiques et éthiques qui ont présidé à la création de l' association par ses trois membres fondateurs initiaux ( Le Dr Jean Guilhot , aujourd'hui décédé , Mme Claude HURY et moi-même, Armand Stroh ). S'il y a probablement une majorité d' adhérents qui partagent jusqu' à un certain point notre point de vue philosophique fondamental concernant la "souveraineté de la personne sur elle-même", qui ne se limite pas simplement à la question du choix de la fin de vie, mais s' étend en principe à toutes les questions qui concernent la liberté du choix de tout ce qui concerne la personne elle-même, certains adhérents, qui sont d'accord pour une telle liberté de choix en ce qui concerne la fin de vie, ne le sont pas obligatoirement dans tous les domaines. Les explications qui suivent n' engagent donc pas tous les adhérents, ni l' association en tant que telle ( dont les objectifs officiels précis sont inscrits dans les Statuts ). Cependant, pour répondre à ceux qui voudraient connaître plus précisément les idées et les valeurs qui ont été motrices pour les fondateurs de l' association, je précise qu' en effet, la notion fondamentale est celle de "personne souveraine sur elle-même": C'est-à-dire qu'il existe un grand nombre de domaines où nous - les "fondateurs" de l' association - considérons que les instances juridiques collectives, notamment nationales, mais plus largement au niveau des législations européennes ou internationales, ne devraient pas intervenir sur le contenu pour interdire ou contraindre les personnes à certains types de comportements, mais seulement garantir leur LIBERTE radicale de conscience et l' exercice de cette liberté personnelle partout où cet exercice ne met pas en cause la liberté équivalente d' autres personnes.
Autrement dit, pour les fondateurs de l' association, c'est le MEME COMBAT pour faire accepter l' "Ultime Liberté" en matière du choix de sa fin de vie, qu' en matière de choix sexuels ( liberté de l' orientation sexuelle, liberté de choisir son genre, d' en changer, ou ne ne pas avoir de "genre", liberté d' établir un contrat de type "mariage" avec toute autre personne s' engageant elle-même librement dans un tel contrat ), liberté de procréer ou non - donc droit à la contraception et à l' avortement, liberté de choisir les modalités de la procréation, à partir du moment où la liberté de l' ensemble des personnes concernées est garantie, etc.
La Déclaration Universelle des Droits de l' Homme de 1948, faisant suite à une longue évolution issue notamment des "Lumières", constitue un premier pas important de limitation des "souverainetés" des Etats-Nations ou de toute autre "communauté" qui prétendrait imposer son fonctionnement collectif aux individus qui la composent, en reconnaissant un certain nombre de "droits et libertés fondamentales", liées aux personnes individuelles.
"La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l’exercice des droits naturels de chaque homme n’a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits".
Du point de vue plus proprement "éthique", notre philosophie se rapproche de l' "éthique minimale" de Ruwen Ogien :
Date de création :17/01/2014 @ 10:54Dernière modification :21/03/2017 @ 22:12
Nombre d' adhérents au 20 juillet 2018 : 2170 ( Numéro d'inscription : 2717 )
L' association est créée le 23 octobre 2009 ( dépôt des statuts en Préfecture ) En été 2013, l' association a inscrit son 500 ème adhérent.
En février 2014, , nous passons la barre du numéro 600 . En début janvier 2016, nous passons le numéro 1250. Le numéro 1700 est franchi en octobre 2016 Le numéro 2000 est inscrit le 1er avril 2017 Le 20 juillet 2017 nous en sommes au numéro 2160, avec environ 1800 adhérents encore inscrits sur la liste.
Le 20 juillet 2018 , numero 2717 , avec 2170 adhérents encore inscrits sur la liste --------------- A cause de l' origine du noyau initial d'adhérents venus de l' ADMD, deux départements ont fourni une part importante des effectifs au début :
La Haute-Garonne ( 102 adhérents en 2016 ) et La Haute-Marne ( 84 adhérents en 2016 )
Date de création :04/10/2013 @ 16:32Dernière modification :21/07/2018 @ 11:29
Les objectifs de l' association sont-ils partagés par certains mouvements politiques plus que d'autres ? Cependant nous pouvons constater que lors des dernières élections présidentielles de 2017, le candidat qui a le plus clairement énoncé un projet législatif et même constitutionnel proche de ce que propose notre association est Jean-Luc Mélenchon : " Inscrire dans la Constitution le droit de disposer de soi en toute circonstance (contraception, avortement, droit à mourir dans la dignité)
Constitutionnaliser la non-marchandisation du corps humain et le droit fondamental de disposer de soi en toutes circonstances : liberté de conscience, droit à la contraception et à l’interruption volontaire de grossesse, droit de mourir dans la dignité (y compris avec assistance), accès garanti à des soins palliatifs. "
Il serait d'ailleurs judicieux d' examiner dans quelle mesure certaines formes de "marchandisation" des services biologiques du "corps humain" sont parfaitement compatibles avec le "droit de disposer de soi en toute circonstance" : Voir sur ce sujet de la fin de vie les différentes prises de position des candidats : http://www.lemonde.fr/programmes/sante/la-fin-de-vie
Il conviendra de voir si en 2017 - 2018, la remise en chantier de la question législative, déplace les propositions des nouvelles forces politiques en présence. Date de création :26/08/2017 @ 13:23Dernière modification :08/11/2017 @ 12:14 Conformément à la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et aux nombreux textes juridiques internationaux définissant les droits de la personne humaine, l'association "Ultime Liberté" poursuit les objectifs suivants :
Obtenir
* la liberté de disposer de sa personne, de son corps, et de sa vie,
* la liberté de choisir le moment, le lieu et les modalités de sa mort reconnue par une loi incluant « le suicide assisté » ou l'euthanasie volontaire lorsque l'intéressé se trouve dans un état où il ne peut plus communiquer et qu'il a écrit ses directives anticipées,
* la facilité d’accès aux produits létaux dans d'évidentes conditions de sécurité.
Dans l’attente d’une loi plus respectueuse de la liberté humaine, l'association se propose d'encourager la création de réseaux d'entraide et de solidarité.
respecter le choix de fin vie de chacun, en utilisant tous les moyens légaux actuellement disponibles sur d'autres territoires que le territoire français,
L'association s'interdit toute incitation au suicide et se propose, le cas échéant, d'orienter le demandeur vers une consultation médicale qui peut s'imposer,
TELECHARGER le dépliant avec les Objectifs et le Bulletin d' adhésion Date de création :04/10/2013 @ 16:38Dernière modification :16/08/2017 @ 19:40 POURQUOI UNE NOUVELLE ASSOCIATION CONCERNANT LA FIN DE VIE ?
La proposition d'une nouvelle Association est venue en grande partie de certains membres de l' ADMD, qui ne trouvaient pas, en 2009,de correspondance suffisamment claire entre leurs propres attentes et objectifs personnels et les objectifs de l' ADMD, Les objectifs de la nouvelle association "Ultime Liberté" ne sont pas contradictoires avec ceux de l' ADMD, mais apportent certains compléments ou prises de positions plus radicales, notamment concernant le "suicide assisté", que l' ADMD n' était pas prête à assumer, majoritairement ou au niveau de sa direction.
De même Ultime Liberté est davantage impliquée dans l' aide et l' accompagnement concret des personnes en fin de vie
Mais nous sommes moins directement actifs dans la campagne politique pour la transformation de la législation française, dans la mesure où nous considérons que la légalisation très encadrée et restrictive de l' euthanasie et du suicide assisté, telle qu' elle est envisagée dans les anciennes propositions de loi sur ce sujet, ainsi que dans la "Proposition 21" du candidat François Hollande en 2012, n'est pas suffisante pour couvrir l' ensemble des cas que nous souhaiterions voir reconnus.
La philosophie générale de l' association Ultime Liberté est donc aussi plus "libertaire", encore plus centrée sur la volonté individuelle des personnes que l' ADMD, qui est davantage soucieuse de la transformation du cadre légal national.
Il est tout à fait possible d'adhérer aux deux Associations, Ultime Liberté et ADMD, sans se contredire.
L' ADMD possède en effet actuellement un fort potentiel d'adhérents, un poids médiatique important et une expérience de l'intervention politique de longue date ( défense de nouvelles propositions de lois , etc. ).
Date de création :23/12/2009 @ 02:12Dernière modification :23/12/2009 @ 02:12
Date de création :04/10/2013 @ 16:23Dernière modification :16/08/2017 @ 19:41
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Plateforme nationale concernant la fin de vie et les soins palliatifs : Date de création :25/01/2014 @ 11:43Dernière modification :16/08/2017 @ 19:31 | Préférences
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