Bienvenue à tous sur le site de l'association "Ultime Liberté"
Actualité de l'association :
Le vote par correspondance des adhérents a été dépouillé comme prévu le vendredi 16 octobre à Nîmes .
Le C.A. remercie les adhérents qui ont participé à ce travail qui a été long, vu la nouveauté de certains aspects de ce vote.
Nous réservons aux adhérents le détail des informations concernant les résultats du vote.
Nous donnons simplement ici le résultat global principal :
A. Concernant l’élection au C.A. :
1. L’ ensemble des 10 candidats qui s’étaient présentés avec l’ étiquette « Continuer et Développer » sont élus.
2. Aucun des 7 candidats qui s’étaient présentés avec la référence « Groupe UL 2020 » n’est élu.
B. Concernant les autres 5 autres questions soumises au vote, la réponse est OUI :
– les 3 rapports ( Rapport moral, rapport d’activités, rapport financier ) sont donc adoptés,
– le nouveau Règlement Intérieur est également adopté
– la cotisation annuelle de base est désormais de 25 €
C. En conséquence, le nouveau C.A. élu, composé des 10 adhérents qui étaient candidats « Continuer et Développer », se réunira rapidement :
– dans les prochains jours par téléconférence pour élire en son sein le nouveau bureau et organiser les fonctions des différents membres du nouveau C.A.
et préciser le compte-rendu des résultats du vote et de la première réunion du C.A. à envoyer à tous les adhérents.
– dans un délai raisonnable pour mettre en place, à partir de l’analyse des résultats du vote, la suite des actions dont le projet « Continuer et Développer » avait tracé les grandes lignes.
- Il décidera aussi de l'organisation d'un prochain séminaire puisque le séminaire prévu à Nîmes a dû être annulé comme la réunion physique de l' A.G. Ordinaire 2020.
– le nouveau C.A. élu sera également attentif aux nombreuses voix des adhérents qui se sont portées sur les candidats du « Groupe UL 2020 »,
pour en comprendre les principales motivations.
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( 2 octobre 2020 )
( Par mail pour ceux qui disposent d'un mail, par voie postale pour ceux qui n'en ont pas )
Le séminaire des 15 et 16 octobre est également reporté à une date ultérieure,
dans des conditions qui seront fixées par le C.A. nouvellement élu
qui prendra ses fonctions à partir du 17 octobre )
En revanche, le vote par correspondance en cours est bien sûr maintenu,
et le dépouillement aura lieu comme prévu le 16 octobre à Nîmes.
Les résultats de ce vote seront donc connus et publiés le 17 octobre.
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Actualité du combat de M. Alain Cocq :
Après 3 jours de souffrances liées à sa décision d' arrêter l'alimentation et l' hydratation artificielles,
M. Alain Cocq décide de permettre à nouveau son alimentation et son hydratation, et de bénéficier des soins palliatifs :
Communiqué AFP du 9 septembre :
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Actualité de l'association :
( 9 septembre 2020 )
Le C.A. de l' association, qui suit de près l'évolution du combat de M. Alain Cocq, publie le communiqué suivant :
" Encore une personne, M. Alain COCQ, qui alerte la société, les décideurs (politiques, médecins et jusqu'au Président de la République)
sur l'inadaptation de la loi actuelle sur la fin de vie à prendre en compte la volonté de celui ou celle qui souhaite échapper à l'agonie des derniers instants.
Que demandait Alain COCQ ?
Il souhaitait mourir chez lui, entouré de ses proches et de ses amis, sereinement en absorbant « la pilule paisible » (du pentobarbital).
Il ne souhaitait pas se rendre à l'étranger où sa demande aurait été bien sûr acceptée.
Suite au refus attendu du Président de la République s'appuyant sur l'état actuel de la loi Léonetti-Claeys, il a donc décidé d'arrêter l'alimentation et l'hydratation comme le lui permet cette loi.
Il souhaite, et ce sera son dernier combat, que grâce à la médiatisation des conditions de sa mort les responsables politiques s'emparent enfin de la légalisation «d'une aide active à mourir comme un soin terminal».
L'association Ultime Liberté soutient le courage du combat d'Alain Cocq et espère que sa médiatisation ouvrira enfin un débat public approfondi concernant la Liberté individuelle reconnue du choix de notre mort."
( fin du communiqué )
Remarque :
La présidente de l'association a pu rencontrer M. Alain Cocq ou communiquer par téléphone avec lui à plusieurs reprises, et s'entretenir également à cette occasion avec des journalistes de différents médias, pour expliciter la position de notre association.
Le combat de M. Alain Cocq, en espérant faire avancer globalement la problématique de la légalisation du suicide assisté et de l'euthanasie volontaire, est celui de l'ensemble des associations qui demandent cette avancée depuis des années ( ADMD, Le Choix, Ultime Liberté, etc... ).
Il ne résume pas cependant les objectifs spécifiques de notre association Ultime Liberté, qui visent avant tout la liberté individuelle de décider de sa propre mort ( Article 1.1. de nos statuts ), quelle que soit la gravité supposée de l'état de santé de la personne, dont elle seule peut juger légitimement si elle est une condition ou non de son choix de mourir. Nous rappelons que nous ne demandons pas, dans le cas général de l'exercice de cette liberté de se donner la mort, à la médecine de décider à notre place si nous sommes suffisamment en mauvaise santé pour pouvoir bénéficier de l'euthanasie ou du suicde assisté comme "soin terminal" . Nous demandons, en tant que citoyens majeurs et capables d'une décision libre, éclairée et réitérée, à gérer nous-mêmes en toute responsabilité une dose létale permettant de nous donner la mort lorsque nous l'avons personnellement librement décidé, dans un cadre juridique laïque qui reconnaisse une telle liberté comme liberté fondamentale du citoyen.
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Actualité nationale :
6 septembre :
La décision de M. Alain Cocq de mourir ...
en respectant la cruauté des conditions actuelles de la législation française sur la fin de vie,
ne cesse d'alimenter les commentaires indignés de plus en plus de citoyens français,
dont la très grande majorité demande depuis des années une loi légalisant le suicide assisté et l'euthanasie volontaire.
Nos représentants politiques seraient-il devenus à ce point impuissants à représenter la volonté du Peuple ?
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Actualité régionale de la vie des antennes :
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Actualité du 24 août 2020 :
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Actualité du 10 aout 2020 :
Alain Cocq devrait être reçu à l'Elysée.
Voir l' émission RMC BFMTV du 10 aout :
Dans les médias, à cette occasion, les mêmes débats sur l'inadéquation de la législation actuelle reviennent ...
comme à l'occasion de chaque cas particulier ainsi médiatisé ...
Exemple : " Fin de vie : pourquoi la loi n'avance pas ? "
sur RMC
Questions : Faudra-t-il que des citoyens de la République laïque se décident à attaquer en justice les responsables du "lobby religieux-médical", dont parle François De Closets dans l' émission,
pour traitements inhumains contraires aux Droits Humains,
dans des cas concrets typiques de souffrances où leur prétention à décider à la place des personnes concernées est directement responsable de cette souffrance non choisie ?
Faut-il aller plus loin encore, et attaquer juridiquement dans une Question Prioritaire de Constitutionnalité les aspects de la législation française actuelle qui restreignent la liberté individuelle de choisir sa mort ?
Restrictions qui pourraient être considérés comme inconstitutionnelles si le Conseil Constitutionnel français décidait, comme cela a été le cas en Allemagne en février 2020, que cette liberté dérive de l'un des droits fondamentaux garantis à la personne ?
La balle est pour le moment encore dans le camp de nos représentants politiques, comme législateurs.
Mais peut-être, comme actuellement dans d'autres pays, ce sera une décision juridique qui obligera le pouvoir politique à bouger ?
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Actualité du 30 juillet 2020 :
Lettre ouverte de M. Alain COCQ au Président de la République
( Télécharger la lettre au format .pdf )
Présidente de l’association Ultime Liberté
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" Qu'est-ce qu'une vie accomplie ? "
Une nouvelle publication de François Galichet
"Ce livre prend sa source dans une enquête menée auprès d’adhérents d’Ultime Liberté détenant le moyen de quitter la vie sans douleur ni violence.
J’avais déjà communiqué le compte-rendu de cette enquête lors de plusieurs séminaires UL. Il fait l’objet d’un chapitre de l’ouvrage (en respectant bien entendu l’anonymat des personnes) et débouche sur un constat paradoxal : la grande majorité des personnes interrogées déclarent être plus heureuses, plus sereines, plus désireuses de vivre que si elles n’avaient pas ce moyen."
( Lire la suite ... )
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Dans le "monde d'après" , notre Ultime Liberté sera-t-elle mieux reconnue par la loi que dans le monde d'avant ?
Deux cas dans l'actualité nous permettent de reposer toujours les mêmes questions :
Communiqué de l'association Ultime Liberté
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Actualité associative juin- juillet 2020:
Un vote par correspondance de tous les adhérents été organisé au cours du mois de juin, dépouillé le 1er juillet,
concernant l'adoption de nouveaux statuts précisant un certain nombre d'articles restés trop ambigus
Les résultats complets sont en cours d'envoi aux adhérents.
Le résultat global est que ces nouveaux statuts sont adoptés par un peu plus de 90% des suffrages exprimés.
C'est donc conformément à ces nouveaux statuts que seront organisées les prochaines échéances électorales liées à l' Assemblée Générale Ordinaire annuelle de l'association.
D'autre part un groupe d'adhérents s'est désormais constitué publiquement ( le 13 juillet ) sous le nom de "Groupe UL 2020",
comme groupe d'opposition à l'actuel Conseil d'Administration, en vue de présenter des candidats spécifiques de ce groupe aux prochaines élections annuelles du C.A.
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Actualité associative dans le contexte de l'épidémie Covid-19 :
L' appel commun des associations ( 30 mars 2020 )
Les perspectives d’accroissement exponentiel de l’épidémie du Covid 19 conduisent à l’engorgement des hôpitaux par un afflux de patients en détresse respiratoire extrême.
D’ores et déjà la probabilité quasi-nulle de survie de certains malades très âgés et polypathologiques conduit à ne pas les mettre en réanimation afin de garder des places pour des patients ayant plus de chances de guérison.
Qu’est-il prévu pour que ceux qui sont écartés de la réanimation ne soient pas condamnés à une agonie longue et douloureuse ?
Nous recevons de nombreuses déclarations de personnes affirmant qu’elles ne souhaitent pas être mises en réanimation ou qu’en cas d’impossibilité de bénéficier d’une ventilation artificielle, elles demandent une fin « sans douleur ni angoisse ».
La sédation profonde et continue prévue par la loi est difficilement réalisable dans le contexte actuel, car elle nécessite d’importants moyens humains et médicamenteux.
Nous demandons donc solennellement que ceux qui en exprimeraient la volonté expresse, répétée et vérifiée (notamment par leurs directives anticipées) puissent bénéficier d’une aide médicale pour leur épargner une fin cruelle.
Dans ce contexte exceptionnel d’urgence, nous demandons au gouvernement d’autoriser pour ceux qui le souhaitent une sédation rapide et efficace qui évite les douleurs terribles de la suffocation, même au prix d’abréger la vie. Nous lui demandons aussi d’inciter chacun à écrire ses directives anticipées.
C’est en répondant aux volontés des patients que les décisions des soignants, déjà difficiles à prendre, pourront être rendues plus humainement supportables.
Il s’agit là d’une question d’humanité.
Les signataires
Annie Babu et Denis Labayle, coprésidents du CHOIX Citoyens pour une mort choisie
Claude Hury, Présidente d’ULTIME LIBERTE
Le Collectif Pour une Mort Sereine
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Information : ( ne fait pas partie de l'Appel commun )
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Actualité internationale :
26 février 2020 :
Le Tribunal fédéral de Karlsruhe était saisi par des associations allemandes et suisses d’aide au suicide, des médecins et des patients.
La Cour constitutionnelle allemande a censuré, mercredi 26 février, une loi interdisant l’assistance au suicide par des médecins ou des associations, une décision cruciale dans un pays où l’Église catholique reste influente.
Saisie par des associations allemandes et suisses d’aide au suicide, des médecins et des patients, la Cour de Karlsruhe a estimé qu’une loi de 2015 proscrivant l’assistance « organisée » au suicide était inconstitutionnelle.
Cette loi privait les patients en phase terminale du « droit de choisir [leur] mort », a déclaré Andreas Vosskuhle, président de la Cour constitutionnelle fédérale de Karlsruhe. Le président de la Cour a fait valoir :
« Ce droit inclut la liberté de s’ôter la vie et de demander de l’aide pour le faire (…) Le droit de choisir sa mort n’est pas limité à certaines phases de la vie et de la maladie. »
La suite dans l' article du Monde
Une traduction française nous a été proposée par une de nos adhérentes
Il sera très instructif pour nous de voir comment ce jugement se traduira en Allemagne par une nouvelle législation règlementant le suicide assisté,
après cette déclaration d'un droit fondamental de la personne à choisir de se donner la mort et d'obtenir pour cela l' aide légale de tiers.
A quand une décision similaire en France ?
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Actualité dans les médias :
16 janvier 2020 :
Article dans le Nouvel Obs :
"Pour mourir le moment venu, ces séniors ont caché un flacon ..."
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Actualité de l' association :
Décembre 2019
Manifeste de solidarité avec les 135 personnes victimes de perquisitions
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Lettre ouverte de l'association Ultime Liberté
aux 156 députés « issus d'horizons divers »qui avaient cosigné
la tribune de Jean-Louis Touraine du 28 février 2018 dans le Monde,
Euthanasie : « Il convient de donner aux malades en fin de vie la libre disposition de leur corps »
Cette lettre ouverte, rédigée par le C.A. de l'association, a été envoyée le 9 décembre à M. Jean-Louis Touraine.
Nous la proposons aussi en version téléchageable au format pdf
Nous l'envoyons également à nos adhérents pour contacter leurs élus respectifs à ce sujet,
notamment s'ils étaient parmi les signataires de 2018 ...
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Actualité nationale :
"Un médecin de campagne de Seine-Maritime est soupçonné d’avoir administré, avec l’aide de son épouse, un médicament réservé à un usage hospitalier.
Les enquêteurs s’intéressent aux cas de sept de ses ex-patients, décédés. Il est interdit d’exercer.
À ce jour, aucune des familles de patients décédés qui étaient suivis par le médecin n’a déposé plainte, ni ne s’est constituée partie civile."
Une pétition de
Soutien aux docteurs Méheut-Ferron
Encore une affaire qui montre l'urgence d'une véritable légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté en France, et l'insuffisance évidente de l'actuelle Loi Claeys-Leonetti.
Et donc la responsabilité qui incombe désormais au gouvernement et à l'ensemble de nos élus dans tous les retards pris dans cette transformation législative,
dont nous rappelons qu'elle est demandée par 96 % de nos concitoyens dans un récent sondage d'opinion.
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"La traque contre les partisans de l’aide à mourir a commencé"
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Dans une tribune du 7 novembre 2019 dans Libération, Mme Roudinesco fait part de son « véritable malaise » à la lecture de la tribune « Choisir sa vie, choisir sa mort » … signée par un grand nombre de femmes...
« Mourir «si je veux, quand je veux» ? » La Tribune d'Elisabeth Roudinesco
Elle en conclut un soutien à la légalisation de l'euthanasie et du suicide assisté, ... mais seulement pour des malades gravement atteints et en fin de vie.
Une réaction au "malaise" de Mme Roudinesco
( par Armand Stroh, secrétaire général d' "Ultime Liberté" )
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31 octobre : Tribune sur Libération :
" Nous exigeons aujourd’hui, pour nous et pour tous, qu’il soit fait droit à cette liberté fondamentale : mourir dignement, si nous le voulons, quand nous le voudrons.
Une immense majorité de la population (96 % selon le sondage Ipsos, paru en mars) soutient l’idée du droit à l’euthanasie ou au suicide assisté.
Pour celles d’entre nous qui approchons de l’échéance, notre décision est prise :
si l’on nous refuse le droit de finir dignement et légalement notre vie, quand nous l’estimerons invivable,
alors nous déclarons publiquement que nous aurons recours à une assistance ou à des moyens (aujourd’hui encore) illégaux.
De même que nous avons obtenu alors le droit de choisir notre vie, nous exigeons aujourd’hui celui choisir notre fin de vie. "
L'association Ultime Liberté lance une pétition sur Change.org :
"La liberté de la mort volontaire explicitement reconnue dans la législation française"
A tous les citoyens qui veulent soutenir cet objectif
( Cliquez le lien pour accéder à la pétition )
Le texte de la pétition ci-dessous :
L'actualité des perquisitions menées dans toute la France pour saisir les produits commandés par des personnes souvent âgées ou malades dans le but de pouvoir mettre fin à leur vie d'une manière douce lorsqu'elles le décideront, a scandalisé de nombreux citoyens français.
Cette situation pénible est due au fait que notre représentation politique, depuis des années, n'a pas voulu réellement prendre en compte l'opinion depuis longtemps exprimée par 80% puis actuellement 96% des Français ( sondage IPSOS de 2019), demandant une avancée beaucoup plus importante d'une législation légalisant l'euthanasie volontaire et le suicide assisté.
Mais également, et c'est l'objet précis de notre pétition, parce que la législation actuelle qui encadre la mort volontaire et le suicide en général, reste dans le flou juridique de la "dépénalisation du suicide" acquise depuis la Révolution Française, et n'a jamais explicitement reconnu la mort volontaire comme une liberté fondamentale du citoyen.
Le moment est venu de demander une transformation profonde de la législation française encadrant la mort volontaire ( « suicide » )
Nous, membres de l' association Ultime Liberté, et avec nous de nombreux autres citoyens qui manifesteront leur propre volonté à ce sujet,
demandons :
- 1. Que la mort volontaire ( ou « suicide rationnel » ) soit désormais explicitement reconnue en droit français comme une liberté du citoyen et en particulier au moment de choisir les conditions ultimes de notre fin de vie.
- 2. Qu'en conséquence tout citoyen français majeur et juridiquement capable qui en fait la demande, puisse accéder légalement à une dose létale ou un moyen de mort volontaire, permettant la mort la plus « douce » possible, dans des conditions de sécurité pour tous les autres membres de la société, c'est-à-dire que cette dose ou moyen ne puissent être utilisés que par la personne concernée pour se donner la mort.
- 3. Qu'en conséquence soient révisées toutes les lois actuelles incompatibles avec cette nouvelle législation, en particulier :
- la loi de 1987 limitant le libre accès du citoyen français à l'information sur les différentes méthodes pour réaliser sa mort volontaire.
- la loi qui permet de poursuivre les personnes ayant connaissance d'une intention suicidaire pour « non assistance à personne en péril » : le citoyen majeur et juridiquement capable qui disposera légalement de l'accès à une dose ou méthode létale, ne pourra plus être considéré comme une « personne en péril » s'il choisit d'en faire usage.
- les lois et règlements encadrant la possibilité d'internement ou de soins psychiatriques pour « protéger la personne suicidante contre elle-même ».
Le citoyen disposant d'une vérification de sa capacité de discernement et de sa volonté ferme et réitérée d'être responsable de son accès à la dose létale, ne pourra plus être considéré comme se mettant lui-même en danger.
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Nous demandons qu'une telle modification de la législation française encadrant la mort volontaire soit rapidement mise à l'ordre du jour des procédures législatives et qu'un débat public sur ce sujet soit organisé.
Nous proposons à tous les juristes compétents d'analyser la répercussion d'une telle transformation sur l'ensemble des lois et règlements en vigueur.
Nous proposons aux médias et aux instituts de sondage de se saisir de cette question et de permettre à tous de connaître l'opinion des Français sur cette question.
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Nous demandons en outre, comme plusieurs autres associations, et plus de 90 % de la population française depuis de nombreuses années, que soit enfin votée une loi sur la fin de vie légalisant l'euthanasie volontaire et le suicide assisté.
( Fin du texte de la pétition )
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